Publié dans Culture

Exposition - « Lire donne des ailes » à découvrir à l’IFM

Publié le dimanche, 17 décembre 2023
L’exposition « Lira donne des ailes » est ouverte au grand public jusqu’au 13 janvier 2024 L’exposition « Lira donne des ailes » est ouverte au grand public jusqu’au 13 janvier 2024

Les événements s’ensuivent mais ne se ressemblent pas dans l’antre de l’Institut français de Madagascar (IFM), Analakely. Tandis que la plupart des citoyens se préparent à accueillir les fêtes de Noël et de Nouvel an, les locaux de l’IFM reçoivent une autre manifestation qui risquera de ravir les amateurs de photo et les passionnés de lecture.
En effet, après avoir parcouru l’Hexagone et d’autre pays de l’Europe, l’exposition « Lire donne des ailes » arrive enfin au pays. Celle-ci se déroule à l’IFM Analakely depuis le 12 décembre et prendra fin le 13 janvier 2024. Cette exposition éphémère, inspirée par un voyage dans les îles de l’océan Indien, offre une plongée artistique au cœur de la lecture, des livres et de la peinture. La manifestation regroupe 42 œuvres publiées dans l’océan Indien et réalisées par 11 différentes artistes et illustrateurs. On retrouve les travaux de Julie Bernard, Joëlle Betsey Maestracci, Katty Laguette Labour, Judith Gueyfier, Henry Koombes, Mary-des-ailes, Modeste Madoré, Johanna Medvey, Sébastien Pelon, Emmanuelle Tchoukriel et Gabrielle Wiehe.
Parmi la quarantaine de clichés exposés, le public peut admirer des volatiles du Costa Rica ou du Panama tels que les aigrettes bleues, l’ara rouge, le colibri, le quetzal, le toucan,... Quant aux clichés représentant l’Ouganda, on peut citer le balbuzard pêcheur, la cigogne à bec ouvert d'Afrique, l'ibis,... Les oiseaux provençaux sont également à l'honneur comme le canard souchet, la cigogne blanche, le grand-duc d'Europe, les hérons cendrés, le martin-pêcheur, le tadorne de Belon, ou encore le héron garde-bœuf. « Petits ou grands, dodus ou fluets, aux plumes sombres ou colorées, les oiseaux, volatiles et êtres ailés, s’invitent depuis toujours dans les livres pour la jeunesse. Leurs postures nous font sourire. Leurs expressions nous régalent et le camaïeu de leurs plumages nous émerveille. Les oiseaux nous transportent à la lisière du réel et de l’imaginaire. Ils nous poussent à réfléchir à notre histoire, à notre environnement et à la riche faune qui le caractérise. Ils nous transportent aussi, tout au long de passionnantes histoires, dans des lieux imaginaires », communiquent les responsables.
Il faut savoir que ces artistes utilisent des techniques d’illustration variées comme le collage, l’acrylique, l’aquarelle, le pastel, les crayons de couleurs, les marqueurs de peinture, l’encre, le dessin numérique… Les animaux ailés sont croqués sous différents angles et mis en scène dans des décors tantôt naturalistes, tantôt imaginaires. Et tous utilisent la couleur pour poser des émotions à côté des mots.
Si.R

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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